Vous avez dit « difficulté scolaire », je vais vous parler de pissenlits.

Sans la difficulté scolaire, que la vie serait belle !!

En fait, pas forcément, car s’il n’y avait pas de difficulté scolaire … peut-être qu’il n’y aurait pas besoin d’école, que les apprentissages pourraient se faire ailleurs et dans ce cas, il n’y aurait pas besoin de profs !
Un enfant en difficulté est un enfant qui n’arrive pas à atteindre les cibles d’apprentissage.

Schématisons un peu :

• Il arrive que l’élève voie parfaitement bien la cible, mais que le chemin pour l’atteindre soit encombré. Dans ce cas je dirais que la difficulté scolaire est de type « handicap ».
  Il suffit de dégager le chemin, en lisant la consigne écrite, en écrivant la consigne orale, en donnant les tables de multiplications et agrandissant le support, et l’élève atteint la cible, son visage s’éclaire, ses yeux brillent de toute la reconnaissance qu’elle éprouve pour vous et vous êtes à ce moment au paradis des profs.
• Il arrive que le chemin soit parfaitement dégagé, mais que l’élève n’identifie pas la cible d’apprentissage. Certes il est débordant d’énergie le petit, il court, mais pas forcément dans la direction que vous voudriez. Il vous épuise et il s’épuise à force d’efforts qui ne sont jamais récompensés.
  Dans ce cas je dirais que la difficulté scolaire est de type « perspective ».
  Est-ce sans espoir ? Mais non, il y a toujours une solution à tout !

Et les pissenlits dans tout ça ? Revenez lundi, c’est là qu’ils entrent en scène.